Nous sommes à votre disposition pour accompagner votre territoire dans une politique de transition écologique, en se servant de la filière forêt-bois comme d’un levier de développement durable.

Le réchauffement climatique :

Le réchauffement général de la planète et ses conséquences titanesques sont indéniables. Si l’humanité souhaite relever le défi de réduire drastiquement ses émissions de carbone afin de limiter au maximum son impact dévastateur sur la Terre, une politique ambitieuse de transition écologique doit impérativement être mise en place. Cette transition touche bien sûr le secteur énergétique, avec des solutions qui devront se tourner vers les énergies renouvelables (ENR), mais aussi le secteur de la construction, avec des bâtiments qui se devront d’être mieux isolés et avec une grande part de matériaux bio-sourcés.

Le rôle de la forêt et du bois dans la transition écologique :

La forêt peut avoir 3 rôles principaux dans cette lutte contre le réchauffement climatique, que l’on synthétise par « les 3 S ».

  1. Séquestration : L’écosystème forestier capte du carbone atmosphérique lors de son cycle de vie afin de produire sa matière organique. Que ce soit dans les arbres-mêmes ou bien dans le sol, la forêt est le deuxième puits de carbone le plus efficace (après les océans) de la planète. En France, pour illustrer ceci, les forêts absorbent 15 à 20 % des émissions de carbone du pays.
  2. Stockage : L’utilisation du produit bois permet le stockage de ce carbone accumulé. En effet, si on laisse un arbre grandir puis mourir et se décomposer sur place, le carbone accumulé dans sa longue vie sera relargué dans l’atmosphère en quelques années. Si en revanche on emploie du bois d’œuvre, le stockage du carbone sera possible sur plusieurs décennies (période de vie de l’ouvrage réalisé).
  3. Substitution : Cette notion fait appel à toutes les émissions de carbone qui sont évitées en faisant appel au matériau bois, dont l’impact écologique bien plus faible que nombre de matériaux. En effet, construire un édifice en bois (local !) permettra d’éviter un certain nombre d’émissions de CO2. La RE 2020 ayant été votée en début d’année 2021, les MOA devraient à présent commencer à se tourner plus massivement vers les matériaux bio-sourcés, tels que le bois.

Le bois énergie :

Le bois énergie étant considéré comme une énergie renouvelable, c’est également une des clefs de la transition écologique. Ses avantages sont multiples. Premièrement le prix du bois énergie est relativement stable et constitue un approvisionnement sécuritaire. Ensuite, l’approvisionnement reste local, avec des rayons de l’ordre d’une quarantaine de kilomètres en moyenne entre la parcelle forestière et la chaufferie. Il est d’ailleurs possible pour une commune de réaliser une chaufferie communale approvisionnée avec le bois de sa propre forêt, c’est un exemple assez fréquent dans les territoires montagnards de l’Isère. Enfin, une chaufferie bois fait davantage fonctionner l’économie locale du fait de son rayon d’approvisionnement très restreint. Mais il faut également considérer les dépenses d’une chaufferie bois : l’investissement est assez peu coûteux, mais le besoin de maintenance est plus élevé, faisant alors forcément travailler des techniciens locaux.

Chaufferie bois à Villard de Lans qui alimente un vaste réseau de chaleur. Projet ambitieux initié en 2011 par la commune, géré en DSP par affermage et qui fournit de la chaleur à 41 000 m² de bâtiments (communaux, logements privés, hôtels et restaurants). Deux chaudières exercent une puissance totale de 2MW !
Plus modeste, cette chaufferie d’une petite commune iséroise est alimentée en plaquettes, qui proviennent de sa forêt communale et qui sont entreposées dans un entrepôt, lui aussi communal. Cette chaufferie produit de la chaleur pour un groupe de bâtiments municipaux et quelques logements.